Oaxaca, un mauvais gout sur la lengua

Oaxaca, le 2 Août 2015,

Nous partons ce matin de Cholula en direction de la ville d’Oaxaca, dans l’état d’Oaxaca. Le gps nous guide et nous ne nous perdons pas. Nous arrivons en milieu de journée au parking qui nous accueille pour les deux jours suivants.

Après une négociation des plus fantastiques, nous faisons baisser le prix et notre vendeur nous propose même moins cher que celui que nous proposons ! La journée commence bien.

Nous prenons un peu de repos et partons à la découverte de la ville. Le zocalo n’est pas loin, une chance pour nous. Nous sommes situés en plein centre ville.

Nous profitons de trouver sur le chemin un point d’information pour prendre une carte et connaitre les différents points d’intérêts.

Nous poursuivons sur le zocalo et démarrons les emplettes. Un petit vendeur de rambutans ( fruit qui ressemble au litchee) m’en propose pour 50 pesos le kilo Des dessins peints sur du papier dit maté nous attire l’œil. Nous en payons deux (100 pesos chacun) et se faisons offrir une collerette de fleurs. Nous offrons aussi des rambutans à la petite fille de la vendeuse, elle en raffole en témoigne les épluchures sur le trottoir.

et cherchons un endroit où  nous pouvons manger. Après quelques temps nous trouvons enfin un endroit où prendre notre pause repas. Une tortas à la milanaise pour chacun et une boisson ( 60 pesos à tous 2). Nous profitons du calme pour repartir nous balader.

Nous déambulons et achetons quelques souvenirs lorsque tout à coup Alexander remarque qu’il n’a plus son téléphone sur lui. C’est sur nous nous sommes fait voler.

Nous retournons sur nos pas et ne trouvons pas de téléphone. Nous cherchons en vitesse un cybercafé, modifions les mots de passe et prévenons nos proches. Notre journée se termine difficilement.

Nous trouvons un magasin nommé COPPEL où il est possible d’acheter un téléphone, nous prenons un bas de gamme avec les fonctions minimum et rentrons au parking pour passer la nuit sans entrain ayant dépensé tout de même 2000 pesos pour un Alcatel.

La nuit se déroule stressante et nous dormons plutôt mal. Les événements d’hier restent dans les esprits. Nous retournons tout de même plus prudents à la place centrale, lieu d’animations.


Nous allons découvrir les marchés Benito Juarez et 20 de Noviembre qui sont fameux ici. Nous qui en attendions beaucoup des marchés d’Oaxaca sommes plutôt déçus. Nous y goûtons tout de même une mixture qui coupe la faim. Un mélange de pâte de maïs mélangé à de l’eau, un cousin du Smecta peut être !

Pour faire son marché, les stands présents dans la rue ont bien plus à proposer et bien plus charmants.

Au total, nous noyons notre chagrin dans le shopping. Un sac, des boucles d’oreilles, des chemises et quelques petits personnages fantastiques imaginaires appelés ici des « Alebrijes ».

Nous déposons dans la voiture toutes nos affaires et y retournons pour au moins entrer dans la cathédrale. C’est notre chance, il n’y a pas de messe en cours. Nous pouvons en profiter d’une répétition d’orgues, un petit concert personnel.

Après tout ceci, rien ne vaut de dévorer une mangue et de la pastèque bien fraîches tout ceci découpés sur demande et avec un peu de miel s’il vous plait.

Rapidement, à peine le temps de terminer de déguster qu’il commence à pleuvoir,nous rebroussons chemin vers le van. Le reste de la journée est consacrée au repos et à la détente.

Laisser un commentaire